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B. Ayari : Les augmentations salariales de 2016 toujours d'actualité

Le secrétaire général adjoint de l'UGTT chargé du secteur privé, Belgacem Ayari, était l'invité de Boubaker dans Midi Show de ce mardi 1er novembre 2016.
Belgacem Ayari a déclaré que la centrale syndicale est consciente de la situation difficile du pays, mais qu'elle réclame simplement l'application des accords signés entre elle, le Gouvernement et l'UTICA. L'application de ces accords permettra la réalisation d'une paix sociale durable.


Il a rappelé que l'UGTT avait accepté l'application d'une augmentation salariale de 6% au titre de l'année 2015 en attendant l'entame des négociations pour les années 2016 et 2017 à partir du mois de mars 2016. Ces nouvelles négociations devaient se dérouler séparément pour chaque secteur mais l'UTICA s'est rétractée.


Belgacem Ayari a assuré que 86% des grèves prévues dans le secteur privé ont été annulées comme peut en témoigner le ministère des Affaires Sociales.  Il a ajouté que deux réunions seulement ont été tenues entre les représentants de l'UGTT et ceux de l'UTICA dans le but de fixer une date pour le début des négociations. L'UGTT a alors pris en compte la situation générale du pays et a préféré ne rien faire en attendant que l'UTICA honore ses engagements.


Le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale a ajouté que l'UGTT réclame toujours le début des négociations au titre de l'année 2016 et réclame l'activation rétroactive des hausses salariales au titre de l'année 2016.


Le pouvoir d'achat doit être respecté


Belgacem Ayari a aussi déclaré que le citoyen moyen n'arrive plus à suivre le rythme de vie et la hausse des prix des produits de consommation. Il  a ajouté que l'UTICA, le Gouvernement et les politiques doivent respecter le pouvoir d'achat du citoyen qui ne cesse de baisser. Si la situation actuelle se prolonge, des mouvements protestataires pourraient être organisés et paralyser plusieurs secteurs.


Interrogé sur le problème entre les avocats et le Gouvernement qui porte sur le projet de la loi de finances 2017, Belgacem Ayari a assuré que l'ordre des avocats a toutes les prérogatives pour défendre le secteur. Il a cependant assuré que l'évasion fiscale est un problème qui nuit gravement à l'Etat et que le Gouvernement doit mettre en place des mesures effectives pour le contrer et sanctionner sévèrement tous ceux qui en sont coupables.